1- La pollution de leau serait-elle un symptome ?

TOUT EMERGE DE L’EAU,
TOUT EST MAINTENU PAR L’EAU… GOETHE.

Sans l’eau, la vie telle que nous la connaissons ne saurait exister. De l’environnement intracellulaire à l’organisme humain dans son ensemble, la vie naît de l’eau.

A 2 mois, l’embryon humain est composé de 97% d’eau, l’enfant à sa naissance de 74%, et l’adulte encore de 58 à 65%. Ce dessèchement dû à l’âge s’accompagne d’une augmentation du taux en calcium et d’une oxydation progressive du milieu intercellulaire.

Notre santé dépend étroitement de l’eau. Elle compose plus de 80% de notre alimentation. Alors que penser quand cette eau devient, avec la pollution, de plus en plus suspecte.

L’eau, un problème écologique...

Bactéries à Châteauroux et à Belfort, benzène dans le Perrier, nitrates et hydrocarbure dans la Katell-Roc ; à quoi ressemble cette eau qui est distribuée au robinet ou en bouteille ? …
Pas toujours inodore et incolore, l’eau dite potable est devenue dans certaines régions dangereuses pour les femmes enceintes et les nourissons (1). Elle le devient quelques fois pour tous, humains comme animaux.

Agriculteurs, industriels, particuliers, bref, nous tous, rejetons dans l’environnement une eau usée, souillée, polluée à un point tel que la nature et le temps ne peuvent plus digérer ces tonnes de nitrates, pesticides et autres polluants. Cette accumulation de débris chimiques et organiques provoque une eutrophisation (désoxygénation des eaux profondes) d’autant plus préoccupante depuis que le niveau des nappes phréatiques baisse de manière considérable.

La législation française demande, par exemple, une teneur en nitrates maximale de 50 milligrammes par litre (mg/l). L’U.E. et l’OMS conseillent un niveau repère à atteindre d’un maximum de 25mg/l (2). On trouve dans certaines régions françaises une eau au robinet avec plus de 50mg/l voire 100mg/l de nitrates.

... mais aussi une question de santé.

Une eau atteignant un tel degré de pollution n’est pas sans conséquence pour la santé. Selon l’OMS, huit maladies sur dix dans le monde sont liées directement ou indirectement à une mauvaise qualité de l’eau potable. Dans nos pays développés, ce sont les nombreux résidus minéraux, chimiques, agricoles ou industriels, déversés dans la nature qui finissent par se « stocker » dans notre organisme (3). En effet, excessivement minéralisée, une eau absorbée quotidiennement peut entraîner une perte de vitalité, et des maladies dégénératives comme :
- les calculs rénaux,
- l’arthrose,
- l’artériosclérose,
- la thrombose,
- une calcification articulaire,
- une décalcification des os…

En conclusion :

« Si l’on remonte des effets aux causes, ce n’est pas la technologie en tant que telle qui est à blâmer. C’est plutôt l’usage qui en est fait par les sociétés humaines… » (4). Bien des nuisances peuvent être diminuées ou supprimées par l’innovation technique, par de nouveaux procédés technologiques de production propres ou par des procédés technologiques de dépollution.

Dans sa Directive n°80/778/CEE du 15 juillet 1980, la
CEE a établie les niveaux guides (taux conseillés) suivant :

Conductivité (à 20°C) ≤ 400 µS / cm
Plomb (Pb++) ≤ 50 µg / l
Cadmium (Cd) ≤ 5 µg / l
Sulfates (SO4--) ≤ 25 mg / l
Nitrites (NO2-) ≤ 0,1 mg / l
Nitrates (NO3-) ≤ 25 mg / l
Pesticide (pris individuellement) ≤ 0,1 µg / l
Pesticides (pris en totalité) ≤ 0,5 µg / l

Malheureusement, il est rare de trouver au robinet une eau répondant à cette norme. Pour arriver à une telle pureté il est souvent nécessaire de la filtrer.

Pour le consommateur, le procédé appelé osmose inverse est le moyen le plus avancé et le plus efficace « d’affiner » l’eau. C’est surtout un système peu encombrant, simple à installer chez soi, sous un évier dans une cuisine par exemple. Cette technique est également employée pour le traitement de l’eau dans :

- les collectivités urbaines,
- l’agriculture,
- l’industrie.

C’est une technologie basée sur un phénomène naturel ne nécessitant aucun apport de produit, ni de traitement chimique (5). L’Osmose inverse offre ainsi quatre niveaux de filtration :

- physique (particules en suspension, …)
- chimique (ions de plomb, nitrates, …)
- organique (substances organo-chlorées, …)
- bactériologique (bactéries, virus, …)

Idéale pour la santé…,

Il va de soi que boire fréquemment une eau d’une qualité douteuse, n’est pas sans conséquence pour notre santé. Le consommateur préféra souvent acheter dans le commerce, une eau « minérale » ou « de source » en bouteille même si cela revient cher à la longue.

Cependant, d’un point de vue écologique cette eau vendue en bouteille plastique (PVC) ne constitue pas une bonne alternative. La pollution et les gaz toxiques (acide chlorhydrique) engendrés par l’élimination de ces bouteilles sont un grave problème qui n’est pas résolu.

D’autre part, les eaux dites « minérales » sont pour la plupart trop minéralisées. Parfois elles sont même contre-indiquées lors de certaines maladies. Ainsi, par exemple, un excès d’ions de calcium dissous dans l’eau entraîne, paradoxalement, une décalcification : la chaux minérale empêche l’assimilation du calcium des laitages et des oeufs (6).

Ensuite, une bonne eau doit être légèrement acide (pH 6,5 –7) pour qu’elle puisse remplir son rôle de catalyseur (7). En France, l’eau a très souvent un pH alcalin (pH 7,1 – 8), au robinet, comme en bouteille.

Une eau faiblement minéralisée facilité l’élimination des toxines, car elle évite de surcharger inutilement les reins.

…comme pour la cuisine.

L’Osmose inverse rend à l’eau son agréable goût frais et légèrement acide, idéal pour aider la digestion. En utilisant cette eau, thé et café retrouvent tous leurs arômes et saveurs. L’eau purifiée évite également le dépôt de couleur sombre dans la tasse, la théière ou la cafetière (8).

Lors d’une ébullition (cuisson de légumes par exemple) la dureté carbonatée et les composés de bicarbonates sont immédiatement précipités. Ils viennent voiler l’eau et se fixent sur toutes les surfaces en contact avec celle-ci. Cette précipitation dénature fortement le goût, et entraîne la réduction de l’acidité naturelle (vitamine C entre autres) des fruits et légumes.

L’eau filtrée par osmose inverse ne contient pratiquement plus de ces composés, de sorte que la réduction des acides naturels se fait beaucoup plus lentement.

(1) Comme la méthémoglobinémie, une asphyxie sanguine pouvant être mortelle, qui est due au nitrite.
(2) Annexe I-1 du décret 89-3 du 3 janvier 1989.
(3) Seul 1% environ des minéraux dissous dans l’eau seraient assimilés par l’organisme humain, selon le Pr Henry SCHOEDER.
(4) M. BATISSE , Sous-Directeur Général Sciences de l’UNESCO, in Géopolitique 10/89
(5) Voir principe de l’Osmose inverse plus loin.
(6) Dr J. VALNET in « Aromathérapie » chez Poche.
(7) Pr. LAUTIE, fiche d’orthobiologie « Vie et Action ».
(8) Le tanin du thé et du café est précipité par le calcium et le magnésium contenu dans l’eau non filtrée.